Un nouveau morceau: Alone and clear.

Mélodie sympathique et refrain énervé qui me fait remuer la tête. Comme d’habitude, les paroles n’ont aucune signification particulière.

Black Francis avait bien expliqué cela. Pour lui, les paroles devaient “sonner”, c’est tout. C’est ce que j’essaye de faire avec mon pauvre vocabulaire anglais (j’ai du mal à concevoir que l’on puisse faire du rock’n roll en français).

Je m’en tiens donc à ce que je sais faire: paroles débiles qui me permettent de travailler la mélodie comme je l’entends, harmonies simplistes, morceaux qui ne dépasse pas les 3 minutes et arrangements de guitares qui apportent de la pêche (là, je dois avouer que Vincent, le juke-box humain, m’est d’un grand secours). Du rock brassé à de la pop, quoi, rien de bien original.

J’aime bien les choses simples et arriver à composer des morceaux pop qui ne deviennent pas trés vite crétins n’est pas facile. La frontière entre une bonne mélodie pop et une rengaine cul-cul est parfois mince. Je vole des gimmicks ça et là et me nourrit des autres pour enrichir et varier un peu. Malgré tout, j’ai l’impression que les trois quarts de mes morceaux gardent une même patte. Je ne le fais pas exprès.

La musique est, pour moi, un travail de création beaucoup plus instinctif que l’écriture. L’inconscient et le physique l’emportent sur l’intellect. Appliquer les méthodes de genèse de l’un à l’autre serait certainement intéressant, mais je doute que le résultat fonctionne.

J’essaierais peut-être un jour.