by Laurent • 2 April 2004 • Non classé
Résonnance n°1: Fred
Voila pourquoi j’aime le cinema. alors tout de suite, on va me dire que
je ne suis pas le seul, et j’en conviens , on est même plutot nombreux
sur cette planete à etre attirés par cette chose étrange qui fonctionne
à 24i/secondes. Je commencerais en disant que si cette passion me
touche aujourd’hui c’est indirectement à cause de mes parents. Lorsque je me
remémore mon 1er souvenir de cinema, j’avais 4 ou 5 ans, c’était en
vacances sur le bassin et le film c’était “Orca”. Je me souviens de ce
film car il m’a surtout fait tres peur à l’epoque.(Je me souviens que je
me suis retourné carrement sur le fauteuil, dos à l’ecran pour échapper
aux images).Mon 2eme souvenir vient plus tard vers 7/8 ans avec “la
Belle et la Bete” de Cocteau diffusé une apres midi à la TV alors que
j’étais malade.Puis ceux sont mes frere beaucoup plus agés qui m’ont fait
découvrir “Star war”,et certains films de Sergio Leone.D’autre part
grace au C.E de l’hopital où travaillait ma mere, à l’époque ou le
magnetoscope était un produit de luxe, on avait la possibilité de louer des
videos sur une periode donnée. Je ne cache pas qu’on en louait une
vingtaine à chaque fois, ce qui on s’en doute n’a pas diminué mon gout pour
les films.De même l’un de mes oncles parlait souvent avec ma mere de
grands classiques que je ne connaissait pas à ce moment ce qui m’a donnait
envie de les voir.Cependant, pendant longtemps je voulais etre un
chirurgien, orthopedique, (si si c’est vrai, d’ailleurs c’est aussi à cause
de ma mere vu qu’apres l’ecole je l’attendais à son travail pour me
ramener à la maison),mais mon interêt pour le cinema ne s’était jamais
éteint.Seulemant je pensais que c’était quelque chose de totalement
inaccessible, alors que la chirurgie c’était plus “simple”….Or petit à
petit à force d’aller au cinéma je cherchais à comprendre le pourquoi du
comment, et surtout je voulais connaitre les ficelles.Ce n’est pas tant
le coté “paillettes” qui me plaisait,à vrai dire je n’en n’ai rien à
secouer, mais plutot le fait que ce 7eme art était capable de me
transporter dans des univers, des ambiances, des histoires vraies ou de pures
fiction (ou science-fiction), ce qui m’a permit quelque part d’acquerir
un autre regard sur le monde, les choses de la vie (jeu de mot, cf
Claude Sautet).De même apprenant comment les films étaient fabriqués, cela a
attisé encore plus la passion qui germait en moi.Et petit à petit,
m’interressant à la chose de plus en plus prêt et à tous les niveaux
(techniques, economiques et culturelles), et ayant ce plaisir à imaginer des
histoires depuis que je suis gamin, j’ai decidé de franchir le pas et
finalement d’en faire mon metier. Evidemment c’était loin d’etre simple
étant donné qu’en France tout ce passait à Paris, avec ce que cela
implique comme difficultés (financieres et morales).Mes parents ne s’y sont
jamais opposés (heureusement)même si ce milieu les inquitait
(légitimement).Moi j’avais conscience de l’univers dans lequel j’allais mettre
les pieds.Certe aujourd’hui beaucoup d’étapes restent encore à franchir,
mais je suis sur de deux choses
1) Je ne regrette rien,
2)Pour tous ceux qui ont une vraie passion, et qui veulent en faire
leur metier, surtout n’abandonnez pas. C’est un bonheur qui ne viendra
pas de soi, ni tout de suite. Il faut savoir etre patient. Il faut
avoir une vision à long terme mais quand ce bonheur est là, rien au monde
ne peut le remplacer, et votre vie n’en sera que plus remplie.Sur ce,
bonne continuation à tous les passionnés.