• by  • 9 March 2005 • Non classé

    Il est arrivé en même temps que les impots, mais il n’a rien à voir.

    J’avais écrit une présentation pour Jim Dedieu qui publie ses premiers textes dedans et elle a été coupée pour correspondre aux autres présentations. La voici donc dans son intégralité, en bonus du numéro 1 de Fiction (seules les personnes munies de leur ticket de caisse peuvent lire ce qui suit…)

    Deux ou trois chose que l’on sait (for sure) sur Jim Dedieu :

    Jim Dedieu est trippant.
    Jim Dedieu voue une admiration sans bornes à Orson Welles, Grant Morrison, Dean Martin, Ray Davies, Charles Michael Kiteridge Thompson IV, John Carpenter, Quentin Tarantino, Joe R. Lansdale, Luc Dutour, Iggy Pop, Buckaroo Banzaï et tant d’autres que sa tête déborde parfois.
    Jim Dedieu est un homme de goût. Dès les premiers beaux jours, il se pare de chemisettes bigarrées faisant de lui, l’un des jeunes auteurs les mieux habillés de la place de Paris.
    Jim Dedieu, comme tout bon artiste inféodé au genre, ne peut écrire que tard dans la nuit, une bouteille de Whisky à ses côtés, en fumant cigarette sur cigarette.
    Jim Dedieu a un sens de l’orientation hors du commun. Tombouctou, Chicago, Hamburg, Madrid ou Toulouse, il est capable de se perdre dans chacune de ses villes, y compris dans celle où il a vécu pendant vingt ans.
    Jim Dedieu a besoin qu’on l’aime (et nous l’aimons).
    Jim Dedieu triture les restes fumants d’un siècle de culture populaire, un drôle de sourire pervers aux lèvres.
    Les dieux des idées tordus et du style (Jack Kirby, Bill Burroughs) ont lancé sur Terre Jim Dedieu en espérant bien que quelqu’un allait le rattraper.
    Jim Dedieu est dans Fiction.
    La classe…

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