by Laurent • 19 February 2007 • Non classé
Carnets d’un déconnecté
Plus d’internet. Pas de blog. Que s’est-il passé durant ma période déconnectée ?
Lundi 12 février.
Depuis hier soir la box ne fonctionne plus. Appel au services techniques : elle est niquée. Ils vont m’envoyer une autre, mais pas avant une semaine.
Je me mets donc au boulot. Plus qu’une soixantaine de page avant d’avoir fini le premier jet de la trad en cours.
Pas d’internet signifie que je ne peux pas lire les journaux sur la toile. Je pars donc m’acheter Libé et je prends aussi les Spider-man et Marvel Icons du mois de février.
Pendant le repas de midi, la téloche montre un extrait de la reformation de Police, la veille aux Grammy Awards. J’ai une faiblesse pour Police depuis ma jeunesse et ça ne passe pas. Où est Youtube quand on a besoin de lui ?
Je passe le début d’aprème chez Rémy. J’utilise son ordi pour regarder mes mails (j’en attendais un important) et poster un petit mot sur le blog pour prévenir de mon état : déconnecté.
Retour au boulot. Re-trad et écriture sur le roman en cours. La journée s’achève vers 20 h après plus de deux heures plongé dans la chronologie problématique de l’angliche, là, vous savez, James machin.
Martini rouge et bon repas puis l’épisode 7 de la troisième saison de Lost. On découvre encore quelques petits fragments du mystère tout en restant fasciné par la connerie des personnages. Un épisode de Arrested Development (encore une référence à l’angliche, merde) puis quelques chapitres de la bio de Lester Bangs.
Du mal à dormir. Puis rideau.
Mardi 13 février.
Visite dans le centre pour faire faire les passeports. Passage à la Fnac. Trente euros sont tombés du ciel suite au voyage à Angoulême (une histoire qui ne vous regarde pas) et j’ai décidé de sagement les investir dans le DVD de L’Antre de la folie.
J’appelle Momo, c’est son anniversaire.
Journée de boulot plus dure. Pas moins motivé, non, mais y’a des jours où cela avance moins bien. Le cerveau patauge, tourne à vide. On sent bien qu’il est inutile de forcer sur la corde.
J’avance néanmoins dans la trad, moins dans l’écriture, puis je repars dans le Bondage.
Dans la soirée, c’est Lester Bangs encore puis Rome épisode 4, le plus sanglant de la deuxième saison, avec une scène d’après-bataille ahurissante.
Crevé. Dodo.
Mercredi 14 février
Dans l’émission du matin sur Canal une chroniqueuse naze parle de Brian Wilson. Tant d’approximation en deux minutes, ça doit être voulu. La rigueur faite femme.
Au courrier, reçu Mad Movies. Article pas terrible sur Primer (il y avait tant d’autres choses à dire), mais la bonne nouvelle est que le film sort enfin en France.
Autre bonne nouvelle, une notule sur les deux dernières parutions de la Bibliothèque rouge. Le chroniqueur est enthousiaste et attend déjà les volumes sur l’angliche et sur Conan. Bien.
Rendez-vous à 17h30 en ville pour partir à Arcachon. JB Andréaé et Claude Cachin sont d’une ponctualité effrayante, quasi-suisse.
Un peu plus d’une heure plus tard, nous posons nos affaires à l’hôtel. La chambre est immense et elle donne sur le casino et le bassin. J’ai l’impression d’être en vacances. Petit pot de bienvenue où je retrouve Johan Heliot et Fabrice Colin. Nous ne nous sommes pas vu depuis novembre. Soirée agréable qui se termine dans un bar de pécores à l’ambiance hispanique. Pourquoi n’y a-t-il pas de bars goths dans les stations balnéaires ??