• by  • 17 March 2008 • Non classé

    Il me semble que j’ai déjà parlé ici de ma collaboration avec Jérôme Meynardie sur un court-métrage qui ressemble de plus en plus à un moyen-métrage. Je ne compte plus les aller-retour, les réécritures, les idées lancées et reprises ou non, les dialogues modifiés et les personnages ajoutés. C’est un processus de travail que je ne connaissais et qui, par son côté “vivant” et matériel, s’éloigne bien plus du boulot de scénariste bédé que je ne le pensais. On ne s’occupe pas des cadres ou de la coexistence de plusieurs cadres pour former la narration dans la page (Peeters a un nom savant pour ça, que j’ai oublié) puisqu’évidemment, sauf en cas de split-screen, il n’y a qu’un seul écran dont la taille ne change pas. Il s’agit donc de bosser dans la suite et pas dans la coexistence comme dans une planche. une autre manière pour moi de concevoir le travail de scénario. D’autre part, l’essentiel du travail, la mise en scène proprement dit, se fera lors du tournage et j’ai réellement l’impression de travailler sur un canevas, une structure, une intrigue et des personnages plus que sur une oeuvre close. C’est extrêmement excitant de se dire que les quelques lignes que l’on a écrit dont être dite par des acteurs et il me tarde de découvrir la mise en image de l’ensemble.
    Je joue un peu le rôle d’aide de camp du général Jérôme sur le scénario. Je propose, rectifie, transforme, mais lui laisse toujours le dernier mot. C’est son film sur lequel j’essaye humblement de l’aider. J’espère que j’y parviens, mais quoi qu’il en soit, je m’amuse assez pour suivre le projet jusqu’au bout avec passion.

    About