by Laurent • 28 September 2009 • Non classé
Lu sur les conseils de Jimmy B., guitariste de Memphis, Tennessee, et grand fan de Galaxie 500 et de Luna (mais surtout des premiers).
Wareham, dans son récit dénué de pudeur d’un musicien qui joue dans des groupes qui ne percent pas, n’épargne rien. Ni la routine chiante des tournées où il faut porter le matos, ni les hôtels pourris, ni les fans tarés, ni la visite chez une pute allemande, ni le divorce qui le rend malade.
Il parle aussi pas mal de musique (mais comme je goûte guère la sienne, de musique, des passages entiers m’ont paru dénués d’intérêt), a des avis bien éloignés des miens sur un tas de sujets et n’a vraiment pas beaucoup d’humour.
La valeur de témoignage du bouquin pour quiconque aime la pop music est indéniable, mais j’aurais préféré lire le même livre de la plume d’un musicien que j’apprécie.
Allez, au pif: Black Francis, Robert Smith (oh, oui, ce genre de mémoire par fat Bob, ça serait de la bombe) ou Martin Carr.