by Laurent • 12 October 2011 • Non classé
Il y a des auteurs avec lesquels ça ne marche pas. Je ne sais pas si c’est eux, si c’est moi, si c’est notre rencontre, mais je n’y arrive pas.
Tout le monde chante par exemple les louanges de Lucius Shepard et tout ce que j’ai lu de lui me laisse aussi froid que le captain Igloo (mais moins barbu, cela dit).
Pareil avec Tim Powers. Jamais fini un de ses bouquins (sauf Declare, après de gros efforts). C’est bien écrit, je capte à peu près l’intérêt de la chose, mais je m’emmerde. Je trouve ça inutilement long et redondant.
David Calvo m’a offert son dernier recueil de nouvelles en me disant que c’était pas pareil, que les nouvelles c’était différent et que j’allais aimer. Après le brillant premier texte, je me suis dit qu’il avait eu raison. Et puis, notre relation, à Tim et moi, est retombée dans l’aigre et l’incompréhension. Les nouvelles suivantes m’ont effleurées sans jamais m’emporter. Je n’y entre jamais. Tout m’y reste étranger. Tout y sonne faux, à mes yeux.
Malgré tous ceux qui ont crié haut et fort que c’était Super, Powers (haha), moi, j’arrête là.