Les corticoïdes, ça empêche de dormir. Mais au moins, je ne grince pas des dents. Remarquez j’aurais pu. Mais j’ai décidé de ne pas commenter les résultats des élections. Personne n’a rien à foutre de mon avis.

Et puis j’ai décidé de partir en Suisse. Ouais, je serai vendredi au salon du livre de Genêve pour parler du “renouveau” de la SF (je sens qu’on va se marrer), dédicacer avec des copains et, visiblement, boire des coups. Malheureusement, je retourne en France le lendemain, à Lyon, pour parler de Dick avec le professeur Etienne le samedi et participé à un salon SF le dimanche. Evitez de me parler politique et tout devrait bien se passer.

Comme je ne parle ici que des oeuvres que j’aime, une fois n’est pas coutume. je dois avouer n’avoir goûté que très modérément J’ai rencontré le diable (film de vengeance coréen esthétisant, mais tournant à vide et sans une once de profondeur) et Le dernier stade de la soif (roman soi-disant important d’un auteur nommé Fred Exley, publié en 68 et écrit comme en 32. Mais bon, un alcoolo dépressif qui raconte sa vie avec un style aussi plat que le ventre photoshopppé d’une anorexique, que voulez-vous, c’est “culte”).

Je ne vous embrasse pas, je suis un peu ronchon.