Les rives du pacifique (titre québécois)

Je n’avais pas particulièrement envie de le voir, Pacific Rim.
Les robots géants, ça n’a jamais été mon truc. Même Goldorak, je matais parce qu’il n’y avait que trois chaines et qu’Ulysse 31 ne passait pas en même temps, mais ça ne me transportait pas outre mesure.
Et les débats lors de la sortie du film m’avaient presque vacciné. “Ouais, c’est génial, tu vois”, disait un expert autoproclamé en Godzilla tandis qu’un autre le contrait d’un “Mais, non, t’as rien compris, c’est trop nul”. Problème d’internet, ce genre d’avis stériles assénés partout, tout le temps, me dégoûterait presque des oeuvres qu’ils commentent.
Mais la curiosité a beau avoir tué le chat, elle a eu le dernier mot face à mon manque d’intérêt. Et hier, j’ai inséré la VHS préalablement louée dans ma boutique préférée pour regarder Pacific Rim.
Et, deux heures plus tard, après m’être passablement fait chier, je me suis dit qu’il faudrait vraiment que j’arrête de cliquer sur les posts des gens qui s’expriment sur les blockbusters à la mode.
Parce qu’au cas où ça vous aurait échappé, les gars, Pacific Rim est un film pour les 8-12 ans. C’est bien normal que ça ne vous ai pas plu. Et si vous avez aimé, chapeau, vous avez encore une part d’enfance (quel faux derche).
Un film pour les enfants, donc. Comme Mary Poppins ou Cendrillon. Plus destiné aux garçons sans doute, mais néanmoins pour les mômes.
Je sens déjà que je vais rire, jaune, quand les mêmes “critiques” qui attendent le prochain Star Wars avec impatience, vont pleurer leur mère parce que c’est de la merde.
Ben ouais, vous aimez Star Wars parce que vous l’avez vu enfants. Mais vous avez 40 piges maintenant. Ce film ne sera pas pour vous. Tout comme Pacific Rim n’était pas pour vous.

Je crois que j’aurais dû mater Bounty Killer, moi.