• Fils prodigues

    by  • 30 July 2014 • Non classé • 0 Comments

    Encore un documentaire étrange. Portant cette fois le titre de Prodigal Sons, il conte l’histoire d’une new-yorkaise qui rentre dans sa petite ville du Montana pour les retrouvailles de son lycée. Sauf que cette femme n’a pas toujours été une femme, mais qu’à l’époque du lycée, Kim s’appelait Paul et était le mâle alpha, le quarterback de l’équipe de foot.
    Une histoire de trans, donc, jusque là, c’est intéressant, mais pas transcendant. Sauf que…
    Mark, le frère aîné de Kim a été adopté. Puis, à 21 ans, il a eu un accident de voiture qui lui a laissé tellement de séquelles qu’on a dû lui enlever des bouts de cerveau. Mark est dons sujet à des sautes d’humeurs parfois très violentes. Il n’est pas tout à fait à l’aise avec le changement de sexe de son frère et a du mal avec celui qui lui a toujours fait de l’ombre.
    Mais la situation va s’inverser grâce à un rebondissement qui, sous la plume d’un scénariste, aurait paru incroyable. Mark recherche ses origines et découvre que sa vraie mère vient de mourir et qu’elle s’appelait Rebecca Welles.
    Mark est le petit-fils d’Orson Welles et de Rita Hayworth!
    Je n’en dis pas plus pour ceux qui voudraient voir le film, mais la suite implique Oja Kodar, des crises d’une violence inouïe et la désintégration d’une fratrie.
    Ça ressemble beaucoup à un épisode de Strip-tease et on en ressort parfois mal à l’aise, mais les questions que posent le film, sans donner de réponse, restent fascinantes.

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