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    by  • 19 March 2015 • Non classé • 0 Comments

    Je viens de terminer le premier jet d’un nouveau roman.
    C’est à la fois assez agréable et très angoissant, comme d’habitude. Il reste encore beaucoup de travail, seul, puis avec mes éditeurs, mais une bonne base est déjà posée.
    J’ai tout de même envie de trémousser mes fesses sur du go-go…

    J’ai achevé la lecture d’Authors of the Impossible de Jeffrey Kripal, un essai sur quatre écrivains qui ont beaucoup réfléchi aux rapports entre paranormal et création, entre autres : Frederic Myers, Charles Fort, Jacques Vallée et Bertrand Méheust.
    Si l’auteur part gentiment sur des cas de synchronicités troublants (j’en ai vécu un moi aussi, en rapport avec un texte très intime, que je raconterai le moment venu), il finit par traiter, à travers les écrits des chercheurs cités plus haut, de religion, de conscience, de culture populaire en établissant des liens plus que pertinents pour qui, comme moi, a été bercé aux écrits d’Alan Moore et de Grant Morrison.
    Pour résumer, l’optique choisie par Kripal en regard du paranormal (qu’il appelle l’impossible), disons qu’il ne s’agit pas pour lui, d’opposer un sceptique à un “croyant”, à quelqu’un pour qui le paranormal existe. Mais de prendre la voie choisie par la SF, la fantasy et les comics. Il ne s’agit pas d’opposer deux visions distinctes, mais bien de dire que les deux sont possibles. Ce qui est tout à fait cohérent à la lecture du livre.
    Le rapport entre l’esprit et la culture qu’il défend, une thèse tout à fait nouvelle pour moi (en tout cas dans sa formulation) correspond tout à fait à ce que je ressens, à l’intuition que j’ai face à l’acte de création et, probablement à la transcendance.
    Autant dire que je n’ai pas traîné à me procurer un autre ouvrage du même auteur: Mutants and Mystics.

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