Primavera 3

Dernier jour de festival. Dernière journée à Barcelone. Repas dans une pulperia (où l’on mange, comme son nom l’indique, du poulpe) puis un bout du concert de The Hotelier, groupe de jeunes emo, dont on avait vu un partie du set la veille au forum. Le meilleur, et de loin, des trois groupes d’emo du festival.

Portrait du festivalier en touriste.

Puis nous buvons un pot avec l’excellent Marcos Martin, dessinateur barcelonais, dont j’ai eu l’honneur de traduire The Private Eye (scénarisé par Brian Vaughan). Super rencontre et agréable discussion sur nos travaux respectifs, l’état de la bd mondiale, les festivals, la vie à Barcelone et un tas d’autres choses. Non seulement Marcos est un dessinateur merveilleux, sorte de mélange parfait entre influences européennes et américaines (Chaland meets Steranko, pour schématiser), mais en plus il est fichtrement sympathique.

J. Mascis et Marcos Martin

Le soir, c’est DIIV, puis la déception American Football et un bout du toujours rigolo Mac De Marco (allez voir la vidéo, la reprise de Coldplay et l’arrivée sur scène d’Anthony Kiedis sont hilarantes). Je découvre aussi que Tori Amos, seule avec un piano, c’est assez grandiose et qu’Einstürzende Neubauten est exactement comme je l’imaginais (pas du tout pour moi, quoi). Interpol est toujours aussi chiant, mais l’excellent surprise (il y en a toujours une, remember Glenn Branca) vient de Mourn, un groupe de jeunes barcelonais âgés de 16 à 19 ans et qui dépottent un rock à la PJ Harvey/Sleatter-Keanney foutraquement fabuleux.

Je ne reviens pas sur le lendemain et le “gros soucis, la voiture n’est plus là” de Sophie (en passe de devenir mythique) et vous abandonne avec Mourn.