Dance to the radio

Hier, j’étais dans les locaux de France Bleu Gironde, afin d’enregistrer un duplex avec France Culture pour une émission sur James Bond qui sera diffusée à la rentrée. J’espère ne pas avoir dit trop de bêtises.
Avant l’enregistrement proprement dit, j’ai eu l’occasion de m’asseoir un peu et d’observer la vie de la station. J’ai vu la nana (vrai physique de radio, pour le coup) qui animait son émission, les journalistes et les monteurs qui bossaient, les gars qui enregistraient dans leurs petites cabines. Et je me suis dit que je ne faisais pas un métier qui me plait autant, j’adorerais bosser dans une radio. Je ne sais pas vraiment ce que je pourrais y foutre, mais c’est vraiment un medium que j’adore. L’ambiance, hier, m’a tout de suite fait envie. Contrairement à la grande maison de Radio France, immense et froide, l’atmosphère de cette radio où tout est concentré m’a paru convenir parfaitement à mon tempérament.
Et l’idée de faire écouter de la musique aux autres, c’est un truc qui m’a toujours titillé…

Tiens, par exemple, un des meilleurs albums de 2015, vous saviez qu’il venait de Bristol et qu’il était dû à un groupe qui s’appelle Trust Fund ?
Onze morceaux pop sans rien à jeter, sans gras autour des os et avec juste assez de jeunesse, de folie et de prétention pour qu’on les prenne au sérieux. Quand on fera le bilan de 2015, ce disque sera assurément dans le top 5.