by Laurent • 27 June 2008 • Non classé
Avec Diary of the dead, Romero, pourtant plus un perdreau de l’année, enterre tous les jeunes loups qui se la sont pété avec Cloverfield et Rec.
Il offre, comme d’habitude, une réflexion (légère, mais réflexion tout de même) sur la société qui l’entoure et un spectacle d’horreur rempli d’idées sympathiques (un cervelle qui fond à la soude, un Amish sourd qui balance des explosifs…). Ce qui reste le plus bluffant lorsqu’on regarde tous ses films de Zombies, c’est que ce sont les moins chers qui restent les meilleurs et que, malgré tout, le réalisateur a toujours su capter l’époque et renouveler son propos en fonction du monde qui l’entourait. Le réveil des Zombies est sa page blanche sur laquelle il peut traiter de tous les sujets dont il a envie. Alors ici ça ne vole peut-être pas bien haut en terme de critique, mais ça reflète au moins le monde occidental tel qu’il est en appuyant bien là où ça fait mal.
C’est déjà bien plus que n’importe quel morceau de pelloche hollywoodien…