by Laurent • 28 January 2007 • Non classé
Crash
Week-end difficile.
Après une semaine à apprendre des mauvaises nouvelles, une galère pour aller à Angoulême, le week-end s’est malheureusement déroulé dans le même esprit. Toto venait nous rendre visite et ce qui s’est passé est loin de ce qui était prévu.
Vendredi, soirée au pub avec Loïc, tranquille. On part vers 1h et comme souvent, c’est Lolo qui conduit. Toto et moi avons quelques litres de bière dans le ventre, cela vaut mieux. On ramène Loïc puis on rentre chez nous. Lolo passe à un feu vert et la seconde d’après, je tourne la tête vers la droite (je suis à la place du mort) et je vois une voiture : pas à 10 mètres, pas à trois mètres, pas à 50 centimètres, non, sur moi, la bagnole est sur ma gueule.
Bam.
Un type a grillé le feu rouge à droite et nous a percuté. Il y a de la fumée, Toto marmonne quelque chose dont je ne me souviens pas et Lolo se met à crier. Ce n’est évidemment pas de sa faute, mais est tellement surprise, qu’elle est sous le choc.
Je n’ai mal nulle part. J’essaye de rassurer Lolo qui est choquée, mais pas blmessé, me retourne vers Toto : il n’a rien. Je n’ai mal nulle part moi non plus. Tout le monde va bien.
Je descends : la portière ne ressemble plus à une portière, elle est tordue, défoncée, je retrouve des morceaux de plastique sur mon siège. Je suis étonné de n’avoir rien et remarque que ma bagnole est pas si mal, j’ai un airbag latéral (qui m’a sans doute évité de me blesser ; par contre j’ai encore l’oreille bouché et des putains d’acouphènes à cause du bruit que, sur le coup, je n’ai pas entendu).
Hors de la voiture, je remarque l’autre type qui était au feu à notre droite, et qui lui était, comme il se doit, arrêté, s’est garé pour nous aider. Il existe encore des bons samaritains et ce gars-là en fait partie. C’est lui qui appelle les flics et qui reste avec nous pour s’assurer que tout va bien.
Je vais voir l’autre conducteur et lui demande si on fait un constat (bizarrement, je ne suis pas énervé, le choc sans doute). Il me dit « oui, oui, on fait un constat. » Je l’aide à pousser sa bagnole complètement défoncée puis les flics arrivent. Entre temps, j’ai relevé la plaque du gars et pris les coordonnées du témoin.
Finalement, il s’avère que le gars qui a l’air complètement déboîté (mais qui n’est pas positif à l’alcootest) a volé la voiture. Après vérification, les flics lui passent les menottes et l’embarquent. Je ne sais pas encore si la bagnole est réparable et à cause de ce connard, on aurait pu se blesser tant le choc a été rude. Demain, je retourne au commissariat porter plainte et récupérer quelques papiers.
Bref, je passe les détails, mais il a encore fallu attendre longtemps la dépanneuse puis rentrer à pieds, peu dormir et repartir au matin chez les keufs. Super week-end, quoi.
Et hier soir, soirée foot avec Toto. Evidemment les Girondins ont perdu.
C’est un grand philosophe, ou Loïc bourré (je sais plus), qui a dit : « C’est pas facile ! »
Ouais, parfois c’est pas facile.
Update : Toto vient de m’appeler. Il est à la gare, bloqué, y’a un incendie sur les voies. Il a conclu son appel par ces mots « Le week-end loose continue. »