• by  • 2 August 2004 • Non classé

    La pizza de Fifi de La Ciotat, là !


    Holidays (première partie).



    Préambule : Notre famille et nos amis sont formidables. Nous ne roulons pas sur l’or en ce moment et ces vacances n’auraient pu se faire sans l’accueil chaleureux de tous nos hôtes. Qu’ils en soient ici publiquement remerciés.

    Avant de partir, c’est André-François, qui faisait le touriste à Bordeaux. On a larvé avec Patrick en terrasse tout un après-midi puis mangé au Blarneystone, histoire de continuer de parler de tous les projets excitants qui s’annoncent à nous.

    Mardi, passage au bled puis départ pour Marseille, le mercredi matin. Nous allons chez ma cousine Cathy et son mari Jean-Marc. Chouette appart, piscine dans l’immeuble, leurs enfants ne sont pas là et nous squattons dans la chambre d’Antoine, poster de l’Oème accroché sur la porte (brrr, frissons). Le jeudi, nous prenons le bus et le métro pour aller arpenter le vieux port. On prend même le Ferry-Boat, une institution dont Pagnol parle dans un de ses films, un petit bateau à moteur qui relit un côté du port à l’autre. Le mélange entre une si grande ville (plus grande, en superficie, que Paris) et la mer si proche est très inhabituel pour moi. On pègue, on colle, la proximité de l’eau fait que l’air de la mer vient se coller à la peau. La rue piétonne ressemble à n’importe qu’elle rue piétonne de n’importe quelle ville de la même taille : les mêmes chaînes de magasins, les même gens, c’en est presque triste.

    On passe aussi du temps à lézarder au bord de la piscine, je trouve même des idées pour écrire.




    Le lendemain, on se visite Aix, très jolie ville bourgeoise mais néanmoins charmante et on s’arrête à Salons (où il n’y a rien à voir) terrassés par la chaleur et une cacugne pas climatisée.

    Le soir, Cathy et Jean-Marc nous emmènent sur une plage marseillaise, manger une pizza dans une ambiance authentique (« La pizza de Laurent, là !). L’eau est propre, chaude, la bouffe est bonne bref tout est sympathique et le dépaysement fonctionne à plein. Bonne idée. Petit Marseille by night au retour. Parfait.

    Le samedi, il faut qu’on aille en haut de Notre-Dame de la Garde. Le vent a balayé la pollution (qui était pire que chez moi), mais attise les incendies. Le ciel est noir et le vent empêche parfois d’avancer. N’empêche que le panorama est beau, la ville qui s’étend est anarchique, mais a plutôt de la gueule.

    On file à Cassis par la route des montagnes et on découvre un charmant petit port de plaisance, lieu de week-end des Marseillais de la haute. On mange à la Défonce, un restau original dans une rue minuscule. Ça doit être ça, les vacances…

    Promenade sur le port : Pourquoi as-tu oublié tes cigares, Jean-Marc ???

    Dimanche matin : départ pour Nice !

    Sirius nous saute dessus dès l’arrivée : c’est un Carlin, le même chien que dans Men in Black et il appartient à Ugo et Anne. Nous squattons chez eux, passant notre temps à nous émerveiller devant la beauté de la petite Margot, création biologique et mystique qui gazouille pour les autres et pleure lorsque je lui parle. Heureusement, Sirius m’aime bien.

    On part à la plage avec Anne en traversant le vieux Nice, plutôt beau, mais rempli de touristes qui vont de bourgeois m’as-tu vu au beauf en marcel et en nu-pieds (rien à voir, Patrick, ne t’énerve pas). Anne nage super loin pendant que nous bataillons sur ces affreux galets. Pff, c’est nul cette plage. Des galets, pas de place, les gens se matent, vive l’océan.

    Le soir, Eric Picholle nous rejoint : très sympathique, très intelligent et passionné, le gars est plus qu’intéressant. La discussion va des Condensats de Bose-Einstein à Heinlein en un rien de temps et la phrase « j’ai longtemps détenu le record de dépassement de la vitesse de la lumière » résonne encore dans ma tête. Promenade nocturne à deux à l’heure dans les rues de Nice, encore une très bonne journée qui s’achève.


    Ugo tiraillé entre son roman et sa progéntiture: “Je fais quoi maintenant? Tancrède ou Margot?”

    Le lendemain, on se contente de ne rien faire : quelques bouquinistes, un DVD, on larve, quoi. Et le soir on mange au Gésu, un resto rital réputé chez les niçois. Et, en effet, c’est plutôt très bon.

    Le lendemain matin, on doit partir…

    Next: Toulouse.

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