• by  • 25 April 2004 • Non classé

    Y fait beau et le haut du QG commence déjà à ressembler à une étuve. Va falloir que je travaille en bas, bientôt.

    Lu pas mal de choses.

    L’Omnibus de Ministry of Space, qui reprend les deux premiers numéros. Assez bien foutu, une uchronie où l’Angleterre a conquis l’espace avant tout le monde. Le dessin est dans l’esprit des vieilles bandes anglaises des années 50/60. C’est bien vu.

    El Zombo fantasma, une histoire de catcheur qui doit protéger une jeune fille. Des dessins intéressants, mais une intrigue qui ne casse pas trois pattes à un canard. On verra la suite, mais encore un objet à regarder…

    Le numéro 9 de Human Target, l’excellente série de Milligan qui, c’est presque un exploit, ne faiblit pas d’un iota. Je suis vraiment fan.

    Les relances de Superman: j’ai lu le Rucka et le Austen et je ne suis pas vraiment convaincu. Attendons Azzarello

    Par contre, la mini-série Superman Secret Identity était vraiment trés trés bonne: cette histoire d’un quidam qui s’appelle Clark Kent (je ne peux en dire plus, tellement cela m’emmerderait de gâcher la surprise) est vraiment excellente. Il y a un souffle particulier et une maîtrise des personnages de la part de Busiek. Les dessins d’Immonen sont plus qu’à la hauteur. Du trés trés haut niveau…

    Et le Bifrost 34 spécial uchronie, alors?? Et bien, je l’ai lu aussi, bande de curieux!!

    Et il est plutôt trés bon. Xavier Mauméjean joue avec Alain Delon (que je déteste, mais dont la légende reste fascinante: tu as The Queen is dead, Xavier??) et sort une nouvelle brillante. Andrevon essaye de faire rire avec Jeanne d’Arc et son intrigue est finalement trés banale: heureusement qu’il écrit bien, mais je le pense un peu dépassé, le pépére. Johan Heliot nous montre un drôle de super-héros, une idée diabolique et fun qu’il traite comme elle le mérite: d’une façon punchy et sans s’y apesantir. Du beau boulot. Gilbert Millet ne m’a pas convaincu par son propos, même si le thème me parlait, son développement me semble tiré par les cheveux (mais c’est bien écrit tout de même). Di Filippo livre une uchronie avec Albert Camus comme personnage principal et relie l’homme à l’oeuvre d’une manière originale, inventive et bien construite. Trés bon texte.

    Le reste est comme d’hab. Je ne suis pas souvent d’accord avec les critiques bédés et la forte présence de critiques de romans de Patrick Imbert est un peu agaçante, on a l’impression de ne lire que son avis.

    L’interview d’Heliot semble fidèle au personnage: pas prétentieux, sympa et talentueux.

    Le panorama de Pedro Mota est un peu léger, mais c’est sans doute ce qu’on lui avait demandé (j’aurais aimé plus, mais, je sais, je suis exigeant…).

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