by Laurent • 22 January 2003 • Non classé
La SF nous parle du présent, dit-on. Alors Claude Ecken fait de la putain de bonne SF et son dernier texte dans Bifrost est, une nouvelle fois, un grand texte francophone qui enfonce tous les autres auteurs (à part peut-être Sylvie Denis et le recueil à venir d’Ugo Bellagamba). J’ai pas l’habitude de m’emflammer, mais là, merde, le gars me fait le coup à chaque texte. Claude Ecken rules!!!
Le reste de la revue est nettement moins bon. Le texte de Mamier est une merde de sempiternelle histoire sur la fin du monde sans aucune originalité (encore qu’il soit meilleur que l’histoire de voiture maléfique publiée dans le numéro précédent) et celui d’Andrevon est plaisant, sans plus. Moorcock, lui, assure avec un bonne histoire à chute.
Le truc marrant, c’est aussi le compte-rendu des Utopiales par Francis Valery, l’homme qui met sa vie en scène avec un certain talent, du style, et parfois un peu de ridicule.
Au final, un bon numéro, meilleur que les précédents, qui alterne le meilleur et le pire.