• by  • 31 May 2012 • Non classé

    David Gedge est un personnage de récit fantastique. Lorsqu’il entre sur scène, tu te rends compte qu’il a bien vieilli (la dernière fois que je l’avais vu c’était il y a presque vingt ans), mais dès qu’il passe la sangle de sa guitare, tout ça est oublié. Il n’a pas vieilli d’une seconde. Il est toujours là, comme avant, la voix toujours aussi poussive (mais il chante plus juste), comme s’il ne vivait que pour ça, faire un peu de bruit avec un instrument et un ampli, quelque soit la taille du public (et hier, elle était conséquente).
    Wedding Present a joué Seamonsters et c’était très bien.

    On ne peut pas en dire autant de The Walkmen, groupe de cadres UMP quadra, jouant de la pop remplie de clichés et de progressions vues et revues. C’est donc ça qu’est devenue la musique indé pendant que j’avais le dos tourné: de la variété française chantée en anglais. Pas mon idée de la pop.

    Jeremy Jay a bien essayé de faire quelque chose avec ses morceaux sur trois pattes, mais le manque d’âme ne pardonne pas dans ses conditions. On mettra tout ça sur le compte de la jeunesse.

    Litres de bière ingurgités lors de cette première soirée: 1,5.

    Ce soir: Archers of loaf, Mudhoney ou Death Cab for cutie (ouah, le choix), The XX, Beirut etc…

    Mon erreur du séjour a été de partir avec de grosses chaussures de skate que je venais de me payer à Hossegor. Trop lourdes, trop chaudes. Je viens donc d’acheter des zapatos d’Allemand bien plus légères et moches qui vont probablement me faire très mal aux pieds. Demain, on comptera les ampoules…

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