• by  • 5 October 2011 • Non classé

    En ce moment, et tandis que la deuxième bande-annonce du film déferle, je relis des Tintin. Enfin, relire…
    Disons que je tourne les pages en décrivant des scènes clés pour Iris, visiblement fan de Dupont et Dupond.
    Cette lecture rapide est éclairante. On reste dans les premiers albums pour l’instant, où semble établie une formule d’où se dégage quelques instantanés, des clichés.
    Tintin court sans cesse, il ne s’arrête jamais. Les deux jumeaux ne cessent de tomber ou de se prendre des poteaux. Milou sauve toujours l’affaire. Tintin se déguise au moins deux fois par album et les Dupontd se trompent sur son identité (ce motif est inversé à partir du Sceptre d’Ottokar où c’est Tintin qui se fait abuser). Tous les moyens de transports modernes sont utilisés et l’histoire finit souvent sur un départ (ou un retour). Tintin rentre chez lui, en avion ou en bateau.
    Jusqu’aux années 50, Tintin, c’est vraiment un hystérique qui court sans but, comme un chien fou, et qui adore se déguiser.
    C’est vraiment le genre de bédé que j’aimerai lire de nouveau. Mais avec les moyens modernes de communications, de transport, avec un humour moins Buster Keatonien peut-être, des personnages moins unidimensionnels, mais qui dans lesquels ont pourrait tout de même se projeter, bref, une version modernisée de Tintin.
    Et ça n’a pas vraiment l’air d’exister…

    About