by Laurent • 6 September 2011 • Non classé
Dans cet article, Robert Pépin dénonce ce qu’il appelle, la “traduction Arletty”, une fausse gouaille qui ne correspond en rien à l’anglais. Moi, je veux bien, mais en lisant Corbeau à Hollywood, l’excellent bouquin de Joseph Wambaugh, on a l’impression de lire une traduction “Michel Sardou”. Les dialogues entre flics d’Hollywood ressemblent à du mauvais Audiard avec tout un tas d’expression inusitées de nos jours. L’impression de regarder un épisode de The Shield dialogué par Jean Lefebvre.
Quelqu’un pourrait dire à ce monsieur Pépin qu’on ne dit plus “faire un pompier” depuis 1974, ni plus trop “nénette” d’ailleurs et qu’une note pour expliquer qui est Sarah Jessica Parker ou que les détenteurs d’armes cachent souvent leur flingue dans la boîte à gants de leur voiture, c’est pas vraiment nécessaire ?
Mais sinon, le livre est vraiment super, Wambaugh rendant très bien le quotidien des flics contemporains de Hollywood… contrairement à Robert Pépin.