by Laurent • 17 December 2009 • Non classé
Virtuosité, perfection, renouveau d’un genre, Let the right one in (Morse, en français) a accumulé les louanges, méritées pour la plupart.
Je doutais que l’on puisse parvenir à offrir de nouveau de l’étrangeté avec le thème du vampire, mais la prouesse est bien là, aussi palpable que les mètres de neige entassés à chaque plan de ce suburb de Stockholm où se passe l’action. Le tout culmine dans une scène d’anthologie qui m’a évoqué le deuxième album de Catherine Wheel plutôt que Nevermind et le malaise diffus s’efface dans le plan final, avant de revenir dès que l’on repense au sort du premier accompagnateur d’Eli, image future d’Oskar.
Avant même d’aller voir le monstre de foire Avatar, j’ai l’impression qu’il ne sera pas à la hauteur…