by Laurent • 14 July 2009 • Non classé
Calme plat sur ce blog. Heureusement, il y a de la bonne lecture sur la pop culture ailleurs: chez Warren Ellis, par exemple, dont la rubrique est plutôt fun, ou chez JP Dionnet, qui ravit toujours par son éclectisme et ses trésors cachés. Et puis l’un parle de l’autre, ce qui forme une communauté d’esprit à laquelle, à défaut d’appartenir, je m’abreuve.
Entamé Pour Patrie, l’espace, de Francis Carsac, encore un écrivain de SF du Sud-Ouest. Plutôt très agréable pour un récit qui date autant (et en SF, l’âge d’un texte se voit peut-être plus parfois qu’en litt gén). Reçu également le Voisin d’ailleurs de Simak dont on dit un peu partout qu’il s’agit d’un superbe recueil qui, pour le coup, n’est pas marqué par le poids des ans.
Entre les rééditions du Belial, celles des Moutons Electriques (sans parler des essais publiés chez ces derniers) et les autres collections patrimoniales, j’ai l’impression que plus que jamais, la SF se penche sur son passé et travaille son fond, son héritage. Cela revient-il à dire que le présent n’est pas riche? Pas nécessairement. Même s’il n’y a pas eu de mouvement marquant dans le genre depuis les cyberpunks et malgré l’archi-domination dans les rayonnages de la fantasy, l’hybridation et l’ouverture aux autres genres ont permis à la SF de continuer. Et lorsqu’on voit le contrat que vient de signer Alastair Reynolds (1 million de livres sterling pour 10 bouquins), on peut rester optimiste pour la frange d’aficionados purs et durs.
En France, la donne est différente, me semble-t-il. J’y reviendrais.