• by  • 13 May 2009 • Non classé

    Lu Le Groom vert-de-gris, le dernier Spirou par Yann et un copycat de Chaland: Schwartz. Bien aimé. On reste dans le contexte du précédent, même si le ton est plus potache et rempli de clins d’oeils (nudge nudge wink wink) à toutes les bédés de l’époque. Les gags sont super lourds, mais l’intrigue fonctionne. Seul problème, des enchainements de case à case malheureux et une narration mal gérée. Je n’ai jamais beaucoup apprécié Yann et j’ai du mal à comprendre sa cote lorsqu’on voit les erreurs de narration qu’il fait.
    Bref.
    Pour me faire plaisir, j’ai enchainé avec Vacances à Budapest, du même Yann et de Chaland. Evidemment, ça n’a rien à voir. Là, on a une trouvaille de narration toutes les deux planches, une intrigue bien moins lourde et des personnages beaucoup moins caricaturaux. La différence entre Chaland et ses suiveurs n’est pas dans le trait, mais dans l’intelligence dont il faisait preuve pour mettre en scène et pour raconter. La scène de cul où l’on ne voit rien est un modèle du genre (à une époque, en plus, où la bédé adulte, c’était forcément deux scènes de cul par album) et il y a tant d’autres trouvailles, une ambiance, quelque chose qui fait ressortir le travail de Chaland du lot.

    Vu le pilote de Caprica, le spin-off de Galactica. Un peu chiant à regarder, mais thématiquement très intéressant. C’est sans doute la première fiction audio-visuelle à s’attaquer de front à des problèmes très Eganiens, avec, comme d’habitude, vingt ans de retard…
    La suite peut être très intéressant, pour autant que les scénaristes ne délayent pas trop la sauce.

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