Back from outer space!

Comment dire? C’est monté crescendo. Ca a commencé doucement, assez sérieusement, puis ça a fini dans des vapeurs d’alcools, le sourire aux lèvres.

Nous sommes arrivés jeudi matin à Angoulême. Chacun avait son truc à faire, ses éditeurs à voir, ses auteurs à interviewer.

Je suis parti tout seul avant de rejoindre Niko. Comme prévu Pasamonik m’a filé le dernier McCloud et quelques autres services de presse. Après le tour de chauffe, la dédicace de Dan Christensen et le Kebab bien gras, nous sommes parti interviewer Winschlus, dessinateur de l’hilarant Monsieur Ferraille. Pas super sympa, le gars. Ca le faisait vraiment chier de répondre à nos questions. Inadéquation énorme entre l’idée que l’on se faisait de lui et le personnage réél.

Heureusement qu’il y avait une pléthore d’autres personnes sympa.

En commençant par Grégoire Bouchard, un jeune auteur québécois qui vient de sortir Planet Twist, une BD sur un groupe de surf music de la fin des années 50: les Jaguars!

Sans avoir eu le temps de souffler, je retrouve Niko en train de parler avec son idole Frédéric Boilet, auteur de L’épinard de Yukiko. Ce type vit au Japon et possède un rapport à son art totalement novateur. Sa sympathie et son intelligence sont comme ses oeuvres: remarquables!

Puis, sans le faire exprès, nous nous sommes retrouvés à interviewer un auteur Coréen qui semble être une grosse pointure là-bas, mais qui n’est pas traduit ici. La Quatrième Dimension!!

Je passe sur la soirée…

Le lendemain, après la conférence de presse de Will Eisner, j’ai retrouvé mes potes Toto et Momo. Ce dernier a fait preuve de son inénarable talent pour sortir des phrases définitives:”Si la Ligue des Gentlemen n’a rien gagné, il va falloir que le jury me prouve qu’il y avait mieux, je ne peux pas le croire”. Evidemment, il n’avait pas lu une autre BD nominée. Momo, je t’aime quand tu es comme cela. Ne change pas!

Toto voulait casser les habitudes et acheter du franco-belge. J’avoue que je ne l’ai pas vraiment aidé comme il l’aurait souhaité. Désolé, old pal!

Bien entendu, j’ai acheté ma part de comics: du Chaykin et deux TPB des Invisibles.

15h: interview de Vince (sans son compère Stan). Chaleureux, un peu timide, mais passionant, une belle rencontre avec un auteur dont nous aimons la démarche.

Dans la foulée, je rencontre David, un pote d’Ugo, d’André et de Gilles. Bref, quelqu’un qui ne peut être mauvais…

En effet, ce type est flamboyant. On a coutume de qualifier ce genre de personne de pile électrique. Pour lui, cela ne s’applique pas, il est plus que cela: une véritable centrale nucléaire. Bon, OK, une centrale nucléaire écolo…

Seule rencontre véritablement amicale du séjour (la seule qui ne découlait pas du travail), elle restera la meilleure.

La journée s’est terminée le nez dans le punch, avec le sentiment d’avoir vécu un petit peu plus ces deux jours que dans quarante-huit heures normales.

L’heure est au changement maintenant…

Dans une demi-heure, c’est parti pour trois heures de répétition. Et demain, pareil…

Le week-end sera rude!

J’adore.