• by  • 9 March 2002 • Non classé

    My trouble with Sfar

    La Nouvelle bande dessinée d’Hugues Dayez est un recueil d’entretiens avec les nouveaux créateurs qui font la pertinence et l’intérêt de la BD actuelle. Bon, il n’y a pas qu’eux, mais leur façon de voir le médium s’éloigne des standards en vigueur dans ce qui a tendance à ressembler souvent à une industrie. Il est clair que leur approche est intéressante et il est impossible de réduire ce groupe informel à ce qu’il n’est pas. Il s’agit avant tout d’individualité et le duo Dupuy/Berberian est trés éloigné du fondamentalisme artistique et littéraire d’un Sfar. Alors certes les propos contenus dans ce recueil sont intéressants, mais certaines énormités sont décevantes venant de la part de ceux qui font la bande dessinée actuelle, mais qui n’ont apparemment aucune qualité de théoriciens. Ceux qui nous expliquent que les BD qui cherchent à singer le cinéma en remplissant leur planches d’effets qui se veulent similaires au 7° art sont ceux qui utilisent volontiers un gaufrier. Il me semble que une des caractéristiques de la BD est qu’elle peut jouer avec le cadre et que contrairement au ciné (à part lorsque les réalisateurs utilisent l’effet split-screen) la taille des cases peut varier. Or ceux qui reprochent à certains dessinateurs de vouloir copier le cinéma sont ceux qui utilisent la BD de la façon que je trouve la plus similaire à celle d’un écran de film. C’est l’histoire de la paille et de la poutre. Un truc qui m’a mis en colère et qui pourtant ne peut à lui seul empêcher la lecture de ce recueil.

    Le mieux reste encore de lire les BD des auteurs interviewés.

    Acheté le quatrième album de The Notwist qui est quasiment aussi bon que le dernier dont j’ai déjà parlé ici. Mes oreilles sont de miel. Tout comme mes muscles depuis un mois.

    Par contre mon cerveau tourne à plein et je suis énervé par cette situation.

    Second rate est un groupe émo-core dans la lignée de Samiam. Leur dernier album est une perle de rock à la fois agressif et sensible, aux mélodies prévisibles (le style veut ça, à moins que le manque d’imagination… qu’est-ce que je suis méchant en ce moment), au goût de sucre et de fer. Ruptures et répétitions. Pas aussi bon que le dernier Jimmy eat world, mais on s’en approche.

    Hier soir, vu L’amour extra-large. J’adore les frères Farelly depuis le monument scato-idiot Dumb and Dumber et j’avoue avoir était déçu par celui-ci. Il s’agit d’une étude quasi-dickienne sur la perception des autres et le rapport à la réalité que peut entretenir chacun d’entre nous.

    Non, je déconne… C’est pas trés drôle et plus proche d’une comédie romantique de base à la Meg Ryan que du délire auquel on aurait pu s’attendre. Heureusement que les acteurs sont trés bons (mention à Jason Alexander, le compère de Seinfeld dans la série éponyme).

    Sinon, j’entrevoie la possibilité d’inclure à ce blog certaines critiques que je rédige dans le cadre de mon travail. Why not?

    Ce soir, repas avec les suspects habituels, histoire de revoir tout le monde depuis mon épisode maladif.

    Demain, répétition. Cela fait assez longtemps et je ne tiens pas la super forme. Risque d’être mou.

    Oh well, whatever, nevermind

    J’ai envie de tomber amoureux, là. Strange, isn’t it?

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