• by  • 6 June 2002 • Non classé

    Vu sur le site de Fabrice Colin parmi les moments qu’il juge intéressant dans sa biographie:

    “Eté 90 à Philadelphie. Je viens de découvrir les Pixies. Je m’achète la cassette de Doolittle juste avant de partir. Je suis bloqué pour un mois dans une famille middle class de banlieue, et cette cassette est ma seule amie. Evidemment, les gens chez qui j’habite n’ont jamais entendu parler des Pixies.”

    Je pourrais presque en dire autant et raconter ma première rencontre avec ce putain de disque. Allez, je ne peux pas dire qu’il a changé ma vie, mais il a certainement changé beaucoup de petites choses. Je savais que je n’étais pas le seul – mon pote Neult par exemple dont le premier groupe s’appelait Velouria – mais je m’aperçois que cet album exerce un pouvoir de fascination hors du commun. Pourtant, tout cela doit être remis dans un contexte et une certaine époque. Gilles Goullet, à qui je l’ai fait écouter il y a deux ans en lui vantant les mérites de la chose, ne l’a pas ressenti de la même façon. Tu es arrivé trop tard, mon Gillou…

    Que tu ceux qui se sont sentis floués par le succès d’une chanson (SLTS) qui n’était qu’une parodie de la formule Pixies hurlent avec moi:

    Cookie, I think you’re taaaaaaaaame!!!!!

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