• by  • 25 January 2003 • Non classé

    D’entrée, il a fallu se lever tôt. Sept heures, c’est trop tôt pour moi. Momo ( dont le vrai prénom est Frédéric, c’est important pour le reste de l’histoire) m’a rejoint et nous sommes parti chez Luc, un collègue, avant de prendre Manu et Mick en route.

    Arrivé à Angoulême, notre premier objectif est de faire signer nos bouquins de Gaiman. Nous arrivons dans la queue devant le stand Albin Michel. Il n’y a que 3 pelés qui attendent. Le tondu devant nous n’est autre que Patrick, le traducteur de l’anglais (à ce propos, Les mystères du meurtre est une excellente BD). Gaiman arrive à l’heure. Pas trés grand, semblant avoir grossi (par rapport aux photos que j’ai vu de lui) et paraissant fatigué, il se montre pro et amical et montre à Patrick les planches de Manara en sa possession pour la série Endless (superbe). Il nous indique qu’il a entendu dire que Sandman devrait sortir en France chez Delcourt. Bonne nouvelle.

    Patrick nous montre ensuite le palmarès des alph-arts. Le Chat du Rabbin n’a pas gagné (bonne nouvelle, car cet album est surfait) et Jimmy Corrigan marque son empreinte en étant meilleur album. Il nous montre aussi son livre d’or sur lequel Momo et moi laissons quelques traces de bave envieuve.

    La tournée démarre alors: on croise Pasamonik puis Fabrice Neaud (qui confirma sa venue à notre festival, chouette).Je vais voir Patrice Lesparre, un chanteur punk qui fait Darkhold pour Semic et j’achète une tonne de BD.

    Pendant ce temps Tic et Tac (Momo et Patrick) flanent. Patrick présente Momo à des gens en disant: “Voici Maurice”, ce qui me fait bien rire.

    On mange tous ensemble au Mars Attacks et on repart vers l’autre bulle. Angoulême est toujours pareil: les mêmes éditeurs au même endroit et les mêmes personnes croisées…

    A la bulle New-York (celle des fanzines), je croise mon vieux pote Yann Marinier qui sert du café à la fanzinothèque (c’est un activiste de l’underground depuis l’âge de trois ans, je l’adore). On papote puis je flane et continue à dépenser de l’argent.

    En attendant que Patrick s’achète un Daredevil des années 40, je vois passer une nana qui ressemble fort à Sylvie Denis et qui se révèle être … Sylvie Denis. On trace ensuite vers l’expo Schuiten et on est déçu par le contenu. La scénographie est chouette, mais elle sert à masquer du vide. Décevant.

    Ensuite, c’est l’assemblée générale de l’ACBD, (asso des critiques de BD) moment assez drôle.

    Puis c’est l’heure de la projection du premier court métrage de Neil Gaiman en exclusivisité mondiale. Ca s’appelle A short story about John Bolton et c’est pas mal bien qu’un peu prévisible pour qui connaît l’auteur. A la fin, bref échange avec l’auteur qui vient de voir son film sur grand écran pour la première fois et qui semble satisfait.

    On repart ensuite, crevés, mais satisfaits, le sac à dos rempli de bonnes bande dessinées et la tête remplie de moments sympas.

    Nuff’ said!

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