• by  • 11 November 2003 • Non classé

    Le compte-rendu de…

    Vendredi soir, Matrix 3. Si le 2 se passait surtout dans la matrice, celui-ci se déroule en majorité dans le monde réel (qui ne l’est pas tant que ça, mais bon). On ne s’ennuie pas, la scène de l’attaque du quai est même grandiose (j’adore les exosquelettes), mais le film ne répond pas aux questions posées dans le 2. Bref, j’ai ailé autant que je suis déçu.

    Samedi, je me lève tôt. Je pars à Nantes et je veux voir la table ronde sur Dick à 11h30. J’arrive à temps, mais je vois aussitôt Ugo et Pierre-Paul. Alors évidemment, on commence à papoter au lieu de regarder Powers, Blaylock et Spinrad évoquer leurs souvenirs. Bruno Para est là aussi, mais un type plutôt grand vient me heurter: Etienne! Cool, que de gens biens au centimètre carré. On va au bar et je dis bonjour aux autres. Gilles Dumay est là et Olivier Girard aussi. Gilles Goullet n’arrive qu’après et il m’offre Revenge of the nerds: quelle bonne idée.

    Ca fait un peu inventaire, là, hein?

    Mais c’est parce que que c’est comme ça. Je viens surtout pour voir des gens que j’apprécie et tout commence donc bien.

    On mange au restau des invités (merci Ugo) avec la bande et Philippe Curval, qui m’a l’air d’être assez cool.

    L’aprème se déroule en virevoltant au gré des discussions et des rencontres. Je vais voir Beyond Re-animator. C’est trop bon: gore, con, drôle, sexy (sauf qu’on voit pas la blonde à poil, merde!). Un bon moment de plaisir sans cerveau!

    Retour à la foule. Dave vient d’arriver. Il est beaucoup mieux que la dernière fois. Ca fait plaisir. Il me présente Fabien Vehlmann, un jeune scénariste de bédé dont j’apprécie le boulot et qui est, en plus, trés trés sympa. On parle un bon bout de temps et on finit au pot de la remise du prix Julia Verlanger que Gilles s’est vu remettre.

    Puis on part manger en ville. Nous sommes dix et la pizzeria nous propose deux tables:une de 6 et une de 4.

    Je mange donc avec Richard Comballot qui me parle de Dantec et de ses projets d’anthos, Thierry Di Rollo qui évoque les Beatles et son écriture et Thibaut, qui explique ce qu’est la maquette d’un livre.

    Le soir, on dort en ville, chez des parents de la femme d’Ugo, dans un appart gigantesque d’au moins 150 m².

    Le lendemain matin, c’est rugby, bordel!!

    Les français gagnent avec brio. La journée commence bien.

    Je mange avec Gilles et Peter S. Beagle, dont la femme est hallucinante. En reverse cowgirl, leur accouplement doit ressembler à un batonnet de glace à la gélatine.

    Je traîne un peu l’après-midi et Olivier me présente Xavier Mauméjean que j’ai connu électroniquement par ce blog.

    Il est trés sympa et parler avec lui est assez exquis.

    Etienne part en se lamentant qu’il n’a pas pu voir Andreas. Il m’appelle une demi-heure après. Il l’a croisé sur le parvis et a eu sa dédicace. Y a une justice!

    Le soir, c’est Monthy Pythonesquement coolos!

    On part manger avec Olivier, Pierre-Paul, Ugo, Xavier, Johan Heliot et Eric Vial (l’homme jeux de mots qui en vient à ressembler à un ennemi du Batman de la série télé). Le repas est vite plié et on se retrouve au bar du Novotel, en train de boire de l’armagnac et du vin jaune du Jura (courtesy of Johan). Là, dire qu’on à rigolé comme des bossus (l’expression est de Pierre-Paul) est presque un euphémisme. On se fend la pêche comme des débiles pendant quelques heures. Xavier possède la blague qui tue, celle dont les Pythons ont fait un sketch, mais comme elle passe mal à l’écrit…

    Vraiment une trés trés bonne soirée…

    Le lendemain sent la fin et je passe plus de temps à dire au revoir qu’autre chose.

    Je rentre, crevé, et hier soir, je regarde Cure en essayant de ne pas fermer les yeux. J’ai rien compris, si quelqu’un pouvait m’expliquer.

    J’ai du oublié plein de choses, mais peu importe.

    C’était vraiment bien. Merci les gars!

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