• by  • 9 June 2004 • Non classé

    Y’a des jours comme ça où tout se goupille bien, t’es heureux d’être en vie, t’es motivé pour tout, bref tu fais partie du truc et tu es sûr d’être là où tu devrais être…

    Finalement, je ne l’attendais pas, ce concert. J’avais toujours été persuadé qu’ils ne se reformeraient jamais et que, même s’ils le faisaient, cela ne serait pas bien.

    Pauvre fou!

    J’ai commencé par acheter des bédés et à me taper une pizza avec Jim. Puis on a bossé chez Toto. Journée plutôt SF barrée que Rn’R donc.

    jusqu’à l’arrivé au zénith, ravitaillement en bière à un stand:

    “Tiens, c’est le batteur, à côté, là.

    – Où ça?

    – Là, là, juste là, à trente centimètres de toi, man!”

    Et David Lovering a donc signé nos billets et on a échangé quelques mots. Tout se goupillait à merveille…

    Puis dans la salle de concert, une atmosphère étrange a commencé à monter. Le truc presque palpable à l’échelle cosmique, un si grand nombre de personnes aussi excitées par la même choses, ça ne donne que d’excellentes vibes.

    Lorsque le premier morceau débute, c’est une explosion de sourires aux lèvres, de cerveaux tournicotés par l’émotion et de cris primaux.

    Et ça dure une heure et demie comme ça.

    A chaque morceau, je passe une demi-seconde, à me resituer et à me rendre compte que je ne fais pas un rêve, un de ceux que je faisais à 17 ans.

    Personne n’y croit vraiment sans doute, et eux non plus doivent se demander comment c’est possible. C’est impossible qu’ils jouent aussi bien, c’est impossible que les morceaux n’aient pas vieillis, c’est impossible qu’ils prennent tant de plaisir…

    C’est tellement bien que j’ai pas eu envie que ça s’arrête.

    Et ça s’est donc fini dans un pub hors du temps, où tout le monde venait me parler en voyant mon T-shirt du groupe et où on est parti après avoir fait la bise à des inconnus dont un s’appelait Higgins.

    Une parenthèse donc, un moment magique.

    Le premier qui dit que j’exagère ou que je suis mytho, je lui fais passer un quart d’heure à la Phil Collins!

    Merci!

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