• by  • 28 September 2004 • Non classé

    Vous avez Les mémoires de l’Homme-éléphant ??

    La suite tant attendue (ou pas du tout, d’ailleurs, peu importe) des vacances…

    Avant de partir de Nice, j’ai acheté deux chemises à fleurs. Ben ouais, Ugo l’avait déjà fait et puis je devais voir mon maître en la matière à Toulouse, alors…

    Et là, je dois dire que j’ai vu que « le futur de la science-fiction française », c’est pas une mauviette. La vendeuse de chemisette lui a carrément ouvert le pied en lui marchant dessus avec la pointe de son talon aiguille. Ben, le gars Ugo, il a pas sourcillé. Il a dit « non, non, c’est bon, j’ai rien », alors que le trou dans son pied et le sang qui en coulait me rappelait une scène fameuse de Brain Dead (quoi, j’exagère, viens le dire ici !). Il aurait même pu se faire offrir une chemise gratos, mais il est incorruptible, le Bellejambe, dur au mal.


    Deux secondes avant le drame…

    Lorsqu’on s’est tiré du magasin, c’est à peine si j’ai pu distinguer une petite goutte de larme perler au coin de son œil droit, tandis qu’il se forçait à ne pas boiter.

    Impressionnant.

    Et puis, nous nous sommes tirés vers Toulouse, logés chez l’oncle et la tante, dans leur superbe maison avec piscine. Comme d’hab, l’accueil fut chaleureux, sympathique et sans chichi. Comme j’aime. Et la vue de la chambre, c’était ça.

    Alors, on a pris le métro à Toulouse. Beaucoup moins seventies que celui de Marseille, et vachtement moderne, même, car il n’a pas de pilotes. Rendez-vous avec Jean-Marc (Monsieur Dedieu, comme l’appelle son ami GM) au Capitole. Pas déçu, belle chemisette. Égal à lui-même, le bougre. Repas sans alcool dans un troquet à la mode puis superbe terrasse près d’une église (me rappelle plus du nom de la place). Lolo et moi découvrons pourquoi Le Procès d’Orson Welles est super trippant et on tchatche comme si on n’allait jamais s’arrêter. On a toujours quelque chose à se dire. Et c’est intéressant. J’aime bien.

    Puis on bournille des heures. En réalité, on se fait toutes les librairies de la ville en demandant partout : « Vous avez Les mémoires de l’Homme-éléphant ?? C’est de Xavier Mauméjean. » Et on nous dit partout que c’est épuisé. La librairie de SF de la ville est bien, mais ils n’ont pas non plus le bouquin que je chercher.

    On se finit dans un bar de la place St-Pierre et c’est bien.

    Le soir, on rencontre enfin Willem, le petit cousin, qui est sympa comme mec, mais qui pleure dès qu’on le met dans mes bras.

    On trace le lendemain et voilà, it’s over.

    On passera une semaine de plus à la campagne à faire des barbecues, mais bon, retour au boulot quoi….

    Pour info, sachez que depuis hier, je vis officiellement avec une neuropsychologue.

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