• by  • 3 December 2004 • Non classé

    Les séries télé c’est bien.

    Avant, même dans les séries à suivre, les trucs feuilletonnesque, on ne changeait pas la donne sans arrêt. Avec le nouveau millénaire, j’ai l’impression qu’il faut épater le spectateur sans arrêt. On réinvente donc la série à chaque nouvelle saison.

    Dans Jeremiah, par exemple, Straczinsky fait son malin en dévoilant le secteur Vahalha, qu’on aurait mis dix saisons à trouver dans les années 80, et en renversant la donne. Au final, il ne fait que lorgner du côté du fléau et nous casse les burnes avec Dieu. Font chier, ces amerloques à pas pouvoir écrire une histoire sans mysticisme à deux balles. Straczinsky est vraiment bidon, je trouve. Il utilise toujours les mêmes trucs et larde ses dialogues de métaphores qui font qu’il est reconnaissable certes, mais que ces dialogues sont aussi réalistes que les élections en Ukraine (participation dans certaines régions de 147%, quel civisme!)

    Dans Alias, c’est tous les 4 épisodes qu’on renverse tout. La structure de chaque épisode est toujours la même (chasse au trésor au dessus ou en dessous d’un night-club), mais les persos changent de camps comme de tenues et s’il manque une actrice, c’est pas grave, on remplace par un autre perso (la soeur à la place de la fille).

    Restent des séries qui fonctionnent sur le principe du soap et dont l’attachement aux personnages est le gage de la fidélité du spectateur: Urgences, par exemple. Ce qui m’a frappé dans la dernière est l’utilisation maline du standardiste bourru que l’on a pris à contre-pied de manière inattendue. Et ouais, c’était un perso trés secondaire, on en pensait pas qu’il avait une vie en dehors de son accueil et ce qu’on a découvert était surprenant. Bien joué…

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