• by  • 1 April 2005 • Non classé

    Pourquoi les fins du monde me fascinent autant?
    Je suis plongé dans The Adventures of Luther Arkwright et c’est fabuleusement génial. Le dessin est parfois déroutant, mais c’est totalement ma came. Cette imminence de l’apocalypse provoque des récits dont l’urgence démultiplie tout: le côté bigger than life des personnages, le délire des situations etc.
    Et puis le plan univers parallèle me botte complet.
    Et Talbot se permet des références futées: la tapisserie de Bayeux et une peinture d’Hokusaï dans les trois premières pages, ça se pose là pour une bande dessinée.

    Après cette sorte d’ultime Bang, les histoires post-apo se doivent d’être calmes, je pense, et sont appréciables en ce sens. Dr. Bloodmoney, par exemple. J’en ai une qui me trotte en tête depuis un bail, mais l’intrigue y est mince, trés mince, et c’est sans doute sa qualité. Faut chiader l’écriture et jouer sur les sensations en sachant que pas grand monde ne marchera. Un jour, lorsque monde deuxième cerveau aura poussé et que je n’aurai plus besoin de dormir, je mettrai une chanson triste de Prince et je m’y mettrai.

    Turbocharge Imagination a dit Ellis.

    On signe où?

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