• by  • 6 June 2006 • Non classé

    Minuscules flocons de neige depuis dix minutes est le nouveau roman de David Calvo. Si j’ai bien compris, ça fait un moment que ce projet traînait, d’abord sous le nom de Cyclopville (ou peut-être que ce projet sur les années 50 existe encore), puis sous une autre titre que j’ai oublié. Je me souviens que David m’avait raconté qu’il comptait à présent mélanger tout ça avec les films de monstres japonais parce que ça fonctionnait parfaitement dans son propos. Sur le coup, j’avais pas vu le rapport avec la Californie des années 50 et pourtant, il avait bien raison.
    J’ai donc dévoré le livre et j’ai, à un moment, pensé: “ce truc est un chef d’oeuvre”. Comme la seconde moitié du bouquin m’a moins plu, j’ai révisé mon jugement, mais j’ai tout de même pris une grosse claque.
    D’abord parce Calvo s’appuie sur une structure “fiction virtuelle jeu vidéo” qui convient parfaitement au récit et ensuite parce que ce qu’il raconte dans cette virée, ce road-book sur des lignes de force urbaines, est remarquablement pertinent sur l’état de notre monde “occidental”, comme il dit.
    Bref, je pense que c’est un roman qui sera mal ou pas compris, mais qui est très très important.

    Je déteste raconter ou faire des résumés des livres. Regardez juste .

    Si c’était un bouquin traduit de l’américain dans une maison d’édition mainstream, pas mal de revues branchouilles crieraient déjà au génie, à mon avis.
    En attendant, faudra ce contenter de ce blog et des dithyrambes suivantes (j’espère pertinentes) qui ne vont pas manquer de suivre ça et là.
    On peut écouter David Calvo parler de son livre ici.

    Parfois je me dis que peut-être, ma chanson préférée des Pixies est N°13 baby.
    C’est étrange.

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