• by  • 5 September 2006 • Non classé

    J’aime bien Laurent Courau.

    Nous vivons une époque marquée par une nouvelle forme de totalitarisme économique et médiatique. Ce que des auteurs de fiction spéculative comme JG Ballard, Norman Spinrad ou John Brunner avaient annoncé dès la fin des années 60. On est prié de ne pas sortir du rang, de travailler et de consommer en restant bien gentiment devant son poste de télévision. Dehors, c’est dangereux, il y a des sauvageons et des violeurs d’enfants.

    Dans ce contexte, les vampyres me semblent constituer un défi sympathique et rafraîchissant au statu quo. Faire sécession avec l’espèce humaine, c’est aussi refuser de reconnaître ses règles et ses normes. Ce qui ne me semble pas forcément être une mauvaise idée par les temps qui courent. Mais les fans de Paris Hilton et de Julie Lescaut ont tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi. Aucune loi interdit le suicide mental, bien au contraire.

    Le reste de l’interview est .

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