• by  • 26 September 2006 • Non classé

    Hier soir, bouffe avec un éditeur, un libraire et mon co-scénariste. Evidemment, ça a un peu parlé de bédé et on a dû dire du mal d’à peu près tout le monde. Normal, quoi.
    Débat entamé l’après-midi sur la place du texte dans la bédé et notamment sur le fait qu’il ralentit la lecture. Je suis farouchement contre cette tendance des éditeurs qui consiste à dire “puisque les lecteurs achètent notre album (assez cher en général), il faut qu’ils en aient pour leur argent et qu’ils passent donc du temps à lire le livre”. Désolé, mais je préfère passer 10 excellentes minutes à lire une bédé que 25 à me faire chier. Cet artifice m’énerve et j’aime bien avaler les pages. Lorsque j’achète une bédé, j’ai envie qu’elle soit bonne, ma préoccupation n’est pas le temps de lecture qu’elle va me procurer. Une scéne d’action ponctuée de dialogues là où il n’y en a pas besoin, ça m’emmerde. Cela participe, à mon sens, du non-respect adressé par les éditeurs aux lecteurs (ces derniers étant consentants, évidemment).

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