• by  • 1 November 2006 • Non classé

    Bon aujourd’hui, c’est férié. Mais moi je bosse. Et pourtant, j’ai pas beaucoup dormi. La faute aux voisins évidemment.
    J’ai du m’endormir tranquillement vers minuit trente après un bon repas dans un restau brésilien (et un excellent vin Chilien également). Mais à une heure et demie, un boum boum continue me réveille. Je parviens à me rendormir puis une heure plus tard, le bruit de la grosse caisse d’une chanson de merde fait vibrer les murs et me réveille pour de bon. Oh putain.
    J’attends un quart d’heure, me retournant dans le pieu, me rendant compte que vraiment, mon voisin a des goûts de chiottes (ça doit être une espèce de compil d’instrumentaux entre le lounge et le dub, avec des basses répétitives et affreuses). Puis, n’en pouvant plus, je descends et sors. Le voisin qui fait du bruit habite dans un petit studio qui donne sur une petite terrasse. La porte de son appart est ouverte et quinze ou vingt personnes sont là, l’oeil aussi vif qu’un animateur de Fun radio, un verre en plastoc à la main. Et ça parle fort. Non, pardon, ça ne parle pas fort, ça gueule.
    Je m’approche du groupe et je hurle: “Vous allez baisser votre musique de merde, ouais!?!”
    J’ai pas l’impression que personne ne m’ait vu ou même entendu. Mais je suis obligé de revenir chez moi parce que le chat noir qui rode dans l’immeuble vient d’entrer dans mon appart. Je le rattrape dans le salon et sort avec lui dans les mains.
    Je retourne devant les fêtards victimes d’amusie et je lève le chat en l’air, le tenant à bout de bras, toujours vêtu de mon pyjama Simpsons (pas de commentaires). Ha, tiens, cette fois un type me remarque. “Vous nous cassez vraiment les couilles, là!!” je lui lance et il semble comprendre de quoi, je parle.
    Je lâche le chat et je rentre chez moi. La musique baisse.
    Pendant une heure, puis peu à peu, elle remonte jusque vers quatre heures où “les invités” partent (on les entend descendre l’escalier) et où la “musique” s’arrête.

    Qu’y a-t-il de plus énervant que ça?
    Je sais que parfois je peux devenir soupe au lait, mais là, ouch, j’avais des envies de fracasser la minichaine (ça ne peut pas être chose) du malotru. Je réfléchi à des représailles. Je pense que je vais aller le réveiller très tôt un de ce matin. Un dimanche, de préférence.
    Si vous avez d’autres idées, je suis preneur.
    Ca va chier dans le ventilo.

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