• by  • 25 November 2006 • Non classé

    Battlestar Galactica subit donc une baisse d’audience pour sa troisième saison. Une des raisons invoquée est la tonalité pro-irakienne des intrigues. En tout cas, c’est ce que prennent en exemple les spectateurs conservateurs qui ne voient guère au-delà de ce qui est posé sur l’écran. Alors certes, la série essaye de passer outre les simplifications et les stéréotypes en présentant des humains face à une occupation. Et oui, l’actualité entre en résonnance. Le propos, comme toujours dans Galactica, reste intelligent, nuancé et surtout hors des sentiers battus pour ce type de programme de SF. Je n’ai aucune idée quant à savoir si la baisse d’audience provient de la tonalité de cette saison (en même temps, si c’est le cas, les spectateurs qui se détournent sont bien mauvais de n’avoir rien vu avant), mais j’espère que la série n’est pas en péril. Cette troisième saison va plus loin, tape plus fort que les précédentes. Quelle déception si a série s’arrêtait sans que les scénaristes ne puissent conclure.

    Je viens de mater le match de rugby et le meilleur joueur du match (pour une fois le “talent d’or” n’est pas usurpé) s’appelle Elvis.
    Moi je trouve ça cool.

    La vidéo du week-end, je la pique à Colin parce que je n’ai pas de talent.
    C’est de la pop anglaise ultime avec phrases catchy et définitive, une sorte de poésie de pluie et de béton aux relents de veste en tweed et de pubs enfumés. Ca fait chaud au ventre, quoi.
    Nous discutions, l’autre jour avec André, du peuple anglais, capable du pire et du meilleur: outre à bière, supporter de foot “kick & rush” et en même temps ça!

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