• by  • 16 January 2007 • Non classé

    L’âge d’or de la bédé, ca a toujours été des conneries. C’était l’époque où les gars qui ont forgé le terme étaient enfants ou ados, bref où le moment où ces choses là avaient le plus d’importance à leurs yeux. Où elles étaient vitales.
    Pareil pour le rock’n roll. Il n’est jamais si bon que lorsqu’on a quinze ou seize ans et qu’il représente tout pour nous et qu’il canalise toutes nos émotions.

    Toujours étonné et épaté d’avoir découvert un groupe aussi important que les Zombies, je répondais dans un mail au Prof X. que je pourrais, moi aussi, faire redécouvrir des groupes des années 91-95, pas très connus, mais sans doute meilleurs que bien d’autres qui ont eut les honneurs de l’époque.
    En même temps, je risque de m’enthousiasmer tout seul, puisque je vais parler de “mon” âge d’or.

    Je commence aujourd’hui avec Catherine Wheel, groupe de shoegazers à la fois très noise et très pop, aux singles ravageurs et passés totalement inaperçu. Malgré une fin de carrière trop influencée par Pink Floyd, ils ont laissé au moins trois albums magnifiques.

    Crank, tiré du premier album (93) montre le versant noise, mais sans jamais céder à la mélodie. Notez le solo de guitare relançant l’intérêt du morceau remarquablement.

    Show Me Mary est un tube qui s’ignore. Mieux que les Wannadies avec des lalala à reprendre en choeur. De la pop, quoi.

    Troisième album et encore un single, Judy Starin at the sun, qui aurait dû cartonner surtout lorsque l’on sait qu’il s’agit d’un duo avec Tanya Donelly. Cette version est différente de celle du LP. “She’s Suffering inside” Quelle fin.

    Du Catherine Wheel dernière période avec Delicious. Que dire? Brut, efficace, chouette, quoi.

    Pour l’anecdote Archivedel’impossiblienne, Rob Dickinson, le chanteur et compositeur est le neveu de Bruce Dickinson, le bassiste et chanteur d’Iron Maiden (et animateur radio sur BBC6 également).

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