• by  • 26 January 2007 • Non classé

    Hier, passage éclair à Angoulème. Enfin, plutôt passage neigeux.
    Lever à 6h30 pour partir à 7h45 et arrivée en Charente à 11h30. Nous sommes resté bloqués une heure sur la route, puis le reste s’est fait à une vitesse d’escargot sur du verglas. Et sur la centaine de véhicules bloqués, au moment de repartir, le seul qui tombe en panne, est celui qui se trouve juste devant nous.
    Heureusement Hervé et Loic sont de bonne compagnie.
    Le nouveau site est plutôt agréable, avec plus d’espace, un seul immense chapiteau, ce qui évite d’entrer et de sortir sans arrêt pour rejoindre ton pote qui est près du stand Casterman dans l’autre bulle. Par contre il n’y a pas grand-monde. Sans doute à cause de la neige…
    Autre problème, les navettes entre le centre et Montauzier (là où se trouve l’immense chapiteau): elles ne sont pas très grandes et déjà bondées alors que le public n’est pas encore là. J’ose pas imaginer la galère si c’est toujours comme ça dimanche.
    Tiens, dans la navette justement, je m’assois en face d’un type qui porte un badge Harry Morgan. Je serais bien allé lui dire deux mots (il nous avait fait lire des trucs pour Fiction), mais après avoir lu ça, non en fait, j’en ai aucune envie.

    Tournée de rencontre avec les éditeurs en compagnie de Hervé. Révélation: Michel Dufranne est le sosie de Kevin Smith.
    On croise Niko, prêt à interviewer Charles Burns pour ce site. Le sieur Tourriol nous gaule devant un café chez les humanos (Anne Caison est très sympathique, au passage) tandis que Jambier vend de la bédé au poids en exposant fièrement ses badges “Punks not dead”. Jean-Marc Lainé est en passe de devenir riche et ça lui fait plaisir. Laurent Mélikian fait l’interprête pour un chinois et Afif est toujours égal à lui-même :souriant et blagueur. Brêve rencontre avec la dessinatrice Christelle Pécout (une nana qui aime les Pixies ne peut pas être mauvaise) et avec Alex Nikolavitch qui croit toujours que Gino ressemble vraiment à Marx Thrust Sexus Ranger.
    Puis il faut déjà repartir, le gel menace, les oiseaux volent bas, les arbres ploient sous le poid de la neige, bref, c’est la Charente, un Mordor hivernal cauchemardesque…

    J’aime pas Angoulème, je le dis tous les ans, mais j’aime bien les gens que j’y rencontre.

    Déplacez le festival dans une vraie ville et au printemps. Là, on va peut-être pouvoir négocier.

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