• by  • 8 February 2007 • Non classé

    Je sens une nouvelle bataille à mener.

    Maintenant que la bédé (oups, sorry, la bande dessinée) fait régulièrement la couve de téléramuche et des Inrocks, que les bien-pensants culturellos médiathéco socialistes (putain, c’est beau comme du Le Pen ce que j’écris, et sans doute aussi con, mais j’ai besoin de raccourcis pour me faire comprendre, désolé) adooorent Sfar, Satrapi et le meilleur album d’Angoulème tous les ans, quel qu’il soit, je crois que le combat va se mener ailleurs.
    Tout ceci ressemble de plus en plus au cinéma. Avec ses Auteurs médiatiques qui traitent de sujets “intéressants et adultes” d’un côté et, de l’autre, les bédés de genre, dont on se contrefout parce que, de toutes façon, elles sont lus et qu’il n’y a probablement rien de bien.
    Le fossé entre Cahiers du Cinoche et Mad Movies est en train de se créer dans la bédé. Et comme je l’ai toujours été, je vais sans doute me placer du côté des trucs déviants, des concepts barrés, des intrigues pleines d’idées folles et des bandes rigolardes et cons.
    Je ne sais pas s’il va falloir vraiment choisir son camp de la sorte, mais je n’échangerai sans doute pas un baril d’Ellis contre deux de Satrapi ou Dupuy et Berbérian. Affaire de goût.
    Ouais, je sais, je suis pas hype.

    Ce n’est même pas une prévision, que je fais ici, tout est déjà là.

    Pas de faux procès, les gars, je ne fais pas de jugement esthétique. Aimer Morrison et DMZ ne m’empêchera pas de lire Le Photographe où les auteurs chéris de Joseph Ghosn. Et de les apprécier (pas pour les mêmes raisons et pas de la même façon sans doute). J’aimerais juste que tous soient traités sur un plan d’égalité par la critique.

    Qui a dit “quelle critique”?

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