• by  • 5 March 2007 • Non classé

    J’ai toujours été un grand consommateur de revues et de magazines, depuis mon adolescence. J’aime le format, le graphisme et les découvertes que je peux faire dans les pages d’un revue digne de ce nom.

    La dernière fois que j’ai feuilleté Les Inrockuptibles, j’ai assez vite compris pourquoi je ne l’achetais plus. Aucun sujet ne m’y intéresse, et si, par hasard, un article traite d’un truc qui me branche, je suis immanquablement déçu par l’étroitesse d’esprit et la pose des rédacteurs de la revue.
    Je me suis aperçu l’autre jour, en discutant avec ma mère, que je ne lisais plus qu’une seule revue de façon régulière: Mad Movies qui, avec ses qualités et malgré ses défauts, me fait toujours découvrir des bons films.

    Et puis je viens d’acheter le dernier Chronic’art. Je connaissais déjà évidemment. Ils ont fait un dossier Dick bien foutu y’a une paye, et Greg ne cessait de m’en dire le plus grand bien.
    Ca parle de film (c’est loin d’être l’intérêt principal à mon avis), de musique, de livre et de jeux vidéos.
    La partie jeu vidéo m’intéresse parce que je n’y connais rien, mais c’est un domaine qui me passionne à priori, sans que je prenne un réel plaisir à jouer. En clair, ça me fascine tout en restant étranger.
    Dans le dernier numéro, donc, on me parle du dernier Final Fantasy (j’apprends des tonnes de choses), d’un mouvement de la J-Pop (j’apprends des choses et je découvre des groupes terribles) et des auteurs post-modernes américains (j’apprends des choses, je suis pas d’accord avec tout, mais au moins, on ne me prend pas pour un con).
    Bilan positif, même si le côté hype m’énerve (comme toujours) et que certains choix critiques ne reflètent pas du tout ce que je pense. Chronic’art n’est pas le magazine de mes rêves, mais je jetterai à coup sûr un oeil à d’autres numéros.

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