• by  • 8 June 2007 • Non classé

    La différence entre un groupe qui prend plaisir à jouer et un autre déjà blasé, fatigué par d’incessantes tournées est facile à percevoir. Maxïmo Park est clairement dans la première catégorie. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le sourire du chanteur à la fin de chaque morceau, lorsque le public bordelais (pour une fois chaud comme la braise) applaudissait à tout rompre. Il faut dire qu’il y avait de quoi. Énergie, bonheur communicatif et morceaux efficaces: un bon mix pour enflammer le BT59 une nouvelle salle bien adaptée à ce genre de concerts.
    Le groupe a une drôle d’allure. Un chanteur qui ressemble à un Yann Cervodvo qui aurait volé le capet de Beleg, un clavier sosie de l’angliche de Lost et la plus improbable section rythmique que je n’ai jamais vu: un batteur premier de la classe avec raie au milieu et un bassiste aussi classe que Ron Jérémy. Bref, une belle bande de galapians qui assurent et ont fait remuer les têtes comme seuls certains groupes ricains savent le faire. Bien mieux que Kaiser Chief grâce à l’enthousiasme et à la fraîcheur déployée. Mon concert de l’année pour l’instant (j’en ai pas vu beaucoup il faut dire).

    Drôle d’expérience d’écriture et double co-signature. Ugo et moi avons enfin écrit à deux. Et il ne s’agit pas d’un texte, mais de deux nouvelles pour l’antho de Richard Comballot sur Philip K. Dick. C’est une expérience assez étrange, comme à chaque fois, mais qui me plaît toujours autant. Heureusement, d’ailleurs, parce que cet été, j’écris un roman avec un autre pote. Le synopsis très détaillé est déjà en boîte. Ça promet d’être intéressant et instructif.

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