• by  • 14 September 2007 • Non classé

    Retour au bercail après deux jours passés à la campagne, dans le rythme indolent du Lot-et-garonne, à travailler, boire l’apéro avec des potes et lire Stormwatch. Ce qui me frappe le plus (on oublie vite les anciennes habitudes), c’est la différence de temporalité entre ici (la grande ville) et là-bas (la petite). On part trois minutes avant l’heure d’un rendez-vous et on y va en voiture. C’est Los Angeles. On ne marche pas. Tout est trop éloigné pour qu’on s’y rend à pied, mais en cacugne on se trouve à l’autre bout de la ville en moins de temps qu’il n’en faut à Steve Vai pour faire une série de quadruples croches. La journée ne passe pas moins ou plus vite, non, le temps s’écoule différemment puisque les activités quotidiennes sont différentes. Le temps de la rêverie dans le bus est à trouver ailleurs par exemple, à réinventer lors d’une autre occasion liée au lieu. Au soleil dans un jardin fait très bien l’affaire par exemple.

    Contact prometteur aujourd’hui pour un plan boulot qui pourrait s’avérer très intéressant. J’en saurais plus bientôt.

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