• by  • 18 November 2007 • Non classé

    No beach today, donc, hier soir.

    Ca commence par Craig Davis, un barbu qui hoche la tête devant son mac tandis que du bruit blanc s’échappe des enceintes. On découvrira à la fin que le gars mélangeait un bruit de vague avec l’intro de California Girls en boucle. Ouais.
    Ensuite, les High Llamas s’emparent de la scène prou-prout (Tnba oblige, on est assis dans des sièges confortables avec un tout petit petit son, je ne porte même pas mes protége-oreilles). J’ai rarement vu un groupe aussi fade, manquant à ce point de saveur. Leur prestation est comme leur disque: totalement dépourvue d’intérêt. Ces types s’amusent depuis des années à écrire des chansons avec le son idéal qu’ils ont en tête, disons celui du Busy doing nothing du vieux Brian. Et ça ne fonctionne pas. Leurs morceaux sont vides de toute substance, de coeur, de tripe, comme s’ils avaient un alphabet mais qu’ils n’arrivaient qu’à faire des phrases sans queue ni tête.

    Heureusement, Fennesz a été un peu plus convaincant. Sa guitare My Bloody Valentinienne et ses samples bien choisis (‘Til I die, notamment) ont sauvé la soirée de l’échec total.

    Aujourd’hui, fin du week-end Beach Boys avec la visite de l’expo If everytbody had an ocean au CAPC. Comme d’habitude avec l’art contemporain, j’oscille entre émerveillement pour certaines idées, énervement face à du foutage de gueule caractérisé et incompréhension. Je trouve aussi souvent qu’il y a trop de prétention (tout art doit être un minimum prétentieux pourrait-on me répliquer) dans le but avoué et les moyens pour y parvenir.
    La thématique en quatre partie (Capitale du surf, La chaleur du soleil, Smile et Sans Soleil) apportait une bonne structure à l’ensemble. J’ai surtout été marqué par les sérigraphies de Sister Corita Kent dont voici un exemple.

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