• by  • 20 February 2008 • Non classé

    Je lis beaucoup de comics, donc, comme je disais il y a quelques jours. Petit point sur les séries que je suis.

    Conan: Toujours aussi sympa. Assez fidèle à l’esprit de Howard et même les fill-ins sur la jeunesse du perso sont bien foutus.

    DMZ: De plus en plus de stand-alone pour cette série qui s’enrichit énormément grâce à son background et à ses personnages secondaires. J’aime vraiment beaucoup le boulot de Wood en général.

    Casanova: Je ne peux malheureusement pas en dire autant des scénars de Matt Fraction. Ses Punisher sont passables (merdiques, même, si on les compare à ceux de Garth Ennis, un grand scénariste mésestimé) et son Casanova malgré toutes ses qualités (mélange improbable de SF 50’s, d’espions d’univers paralléles et de références pas tout le temps bien digérées ou adéquates, le tout enrobé dans un graphisme stylisé) ne me convainc que par l’enthousiasme déployé, les choses tentées et pas par le résultat final. Une jolie expérience donc, qui ne finit pas dans une belle explosion, mais sur un petit précipité de cristaux minuscules. Et le bla-bla final dans chaque numéro est vraiment, vraiment de trop. Il y a des limites à l’expression “se regarder écrire”, elles sont ici atteintes.

    American Virgin se termine et j’ai bien apprécié l’ensemble de la série. Un peu foutraque, mais abordant des sujets rarement vus en bédé (et même de ce côté-ci de l’Atlantique où les bédés de bobos trentenaires squattent tout l’espace dans le genre “moeurs contemporaines”.)

    Doktor Sleepless ne me plaît pas trop. J’ai l’impression qu’Ellis s’y répète et n’apporte rien. Sa série est un réceptacle pour ses idées, mais il en oublie de gérer un minimum son intrigue. Certains se sentent floués (dont moi) et d’autres adorent. Je peux les comprendre, mais je préfère mille fois Transmetropolitan.

    Faker a vite mal tourné malgré des prémices intéressants et frais et The Programme ne se révèle être qu’une énième histoire de super-héros réalistes (Reviens, Milligan!). Le premier arc de Vinyl Underground ne m’a pas enchanté et l’anthologie Brawl, par contre, est super chouette, barrée à souhait.

    J’en oublie sans doute, mais je lis aussi de vieux Spirou, en ce moment.
    Un jour, en discutant avec Loïc Dauvilliers, il m’a dit qu’il trouvait que Spirou était un personnage dur à écrire, parce qu’on ne pouvait rien en faire. Au contraire, cette coquille vide (dans l’absolu, chaque auteur peut la remplir plus ou moins à sa guise) permet de TOUT faire. Je m’étais alors dit que lorsque j’aurais la bonne idée, j’écrirais une aventure de Spirou. Je sais que c’est très présomptueux, mais l’idée est là. Je ne sais pas si elle est bonne, mais je l’écris. On verra. Aucune arrière-pensée de publication (c’est mission impossible), juste le plaisir de se frotter à ces personnages.

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