• by  • 6 June 2008 • Non classé

    Le dernier album de Weezer aurait pu être un vrai retour en grâce.
    Ne nous méprenons pas, le groupe n’a jamais été rien d’autre qu’un pourvoyeur de superbe power pop et Pinkerton, bible de l’émo, représentait simplement le pic créatif d’un des meilleurs songwriter pop actuel. Inutile de chercher plus que des chansons pop qui font remuer la tête dans un disque de Weezer.
    Le Red Album remplit donc bien son contrat. Cuomo ne cherche pas à faire du métal ou de la variétioche, mais fait du Weezer et de l’excellent Weezer. Les singles sont excellents, les morceaux plus ambitieux BrianWilsonesques à souhaits (The greatest man that ever lived, une symphonie de poche estampillée 90’s).
    Là où le bat blesse, c’est que le chanteur a autorisé ses acolytes à composer et à chanter leurs propres chansons. Dommage. Trois titres du milieu de l’album viennent donc sensiblement gâcher ce qui aurait pu être un des meilleurs albums de la discographie du groupe.
    On peut toujours se fabriquer l’album idéal en virant les titres des faire-valoir et en y ajoutant les divers bonus, essentiellement des reprises, qui fleurissent sur les différentes éditions de l’album.

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