• by  • 24 August 2008 • Non classé

    Le plus fascinant dans les discussions avec Eddie et Howard, étaient les moments anodins où ils lachaient, l’air de rien que l’un d’eux avait vu Thelonious Monk en concert à Manhattan (et que le pianiste avait dédié un morceau à Eric Dolphy en ajoutant “you’ve killed him, you white motherfuckers!), que l’autre avait accueilli trois jours chez lui Robert Crumb (“C’était comme avoir les Beatles à la maison”) où que tous les deux avaient été invité à une fête en compagnie d’Arthur C. Clarke.

    Vu The Dark Knight. J’ai ressenti les mêmes émotions qu’il y a presque une vingtaine d’années lorsque j’ai découvert pour la première fois The Killing Joke de Moore et Bolland ou Dark Knight Returns. Cette sensation de ténèbres et d’étouffement, ce frisson typiquement adolescent qui te fait dire que le grim’n gritty, c’est vraiment cool.
    Le film te serre à la gorge dès le début et ne te lâche pas. J’ai rarement vu une telle intensité dans un long-métrage. La musique lancinante à base de larsens à la Sonic Youth couplée à ces plans de caméra qui tournent ne provoquent pas le vertige, mais le malaise. Non, vraiment, à chaud, je ne trouve presque rien à redire à ce film ressenti vraiment viscéralement.
    Le plus surprenant reste sans doute le scénario qui ne me pas sembler se répéter par rapport aux centaines d’histoires de Batman que j’ai déjà lu.
    Et cette noirceur, ce discours sur le terrorisme…
    Vraiment: Gino’s approved!

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