• by  • 27 March 2010 • Non classé

    La première balle a été tirée. Et elle a atterri dans le pied.
    En me mettant à la place du grand lecteur de bédé que je suis (et pas à celle de l’auteur que je suis aussi et qui a signé l’appel du numérique), je trouve que payer 2 euros pour “louer” un album pendant dix jours n’est vraiment pas le bon système.
    Le calcul est simple: Diffuseur/ distributeur et libraire coutent 50 à 60 % du prix d’un livre à l’éditeur. En ôtant ces intermédiaire et en le remplaçant par le coût de la bande passante (pas aussi cher qu’on essaye de nous le faire croire) on devrait pouvoir acheter des albums en ligne à moitié prix sans que la marge de l’éditeur, ni celle de l’auteur ne soient rognées. Six euros pour un album. Equipé d’une bonne liseuse/tablette, j’en achèterai sans doute beaucoup plus. Mais deux euros pour louer une bédé (pas un film qu’on se passe un samedi soir en rotant sa binouze et sa pizza), mais un livre que, personnellement, j’aime relire à quelques années d’intervalles, le compte n’y est pas pour moi.
    Deux euros pour dix jours. Niet.
    Six euros pour toujours. Banco.
    Je serai étonné que le portail marche bien au niveau ventes. Euh, pardon, location, les ventes sont annoncées pour plus tard.

    Le train est parti et le conducteur essaye de mettre du charbon dans un moteur électrique. On n’est pas rendus.

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