• by  • 23 July 2010 • Non classé

    J’ai enfin pu assister à un concert du Festival Jazz and Wine.
    Après le fiasco de l’an dernier dû à un orage, le mauvais temps nous a encore joué des siennes, puisque par crainte de la pluie, le gig a eu lieu à l’intérieur de la collégiale de St Emilion et pas dans le parc du château Clos Fourtet.
    Bon, voilà, malgré le son assez limite à cause de la nef, le concert a bien déchiré. Liebman a fait du Liebman et Billy Hart, c’est pas du tatapoum de Dr Avalanche. Ca groove… Seul Jean-Jacques Quesada, l’organisateur du festival, qui s’incruste à tous les concerts avec son sax, n’avait clairement pas le niveau. Pendant un de ses solos, je me suis même dit “putain, il joue comme un blanc”. S’il n’y avait pas eu un américain et un allemand aussi white que moi qui déchiraient tout à côté, j’y aurais presque cru. D’ailleurs, Liebman ne s’y est pas trompé. Durant les présentations des musiciens, il a vanté les talents de tous ses acolytes, mais pas de Quesada, le définissant simplement comme un ami très cher.
    En suivant, James et moi avons visité les caves du château et bu un petit verre de vin, moins bon que ce à quoi on s’attendait.
    Somme toute, un meilleur concept que bière et foot, ce jazz and wine.

    Depuis, j’ai aidé un pote à déménager, j’ai peint mon futur bureau, j’ai acheté du parquet et je suis bloqué chez moi (impossible d’aller en ville boire l’apéro avec les copains) à cause de ce putain de Tour de France qui passe à deux pas.
    Sans parler du retard pris sur le boulot, en passe de devenir aussi légendaire qu’un maillot jaune au pipi pas trouble…

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